L'invention de la machine à écrire
On attribue la première machine destinée à l'écriture mécanique au Britannique Henry Mill (1714). Toutefois, sa machine ne fonctionnait pas très bien ; pas plus que les nombreux autres modèles fabriqués au cours des cent cinquante ans qui suivirent son invention. Elles étaient souvent grandes et encombrantes, certaines autant qu'un piano. Ces premières machines à écrire étaient en fait considérablement plus lentes que l'écriture manuscrite.
Il fallut attendre 1868 pour que Christopher Latham Sholes réussisse à fabriquer une machine rapide et compacte, qui fut lancée sur le marché par le fabricant d'armes Remington en 1873. La machine de Sholes, fondée sur le principe « du coup de marteau », contenait des éléments que l'on trouve encore dans les machines à écrire modernes : par exemple, le chariot et le cylindre avec retour automatique à la fin de la ligne.
Disposition en corbeille et machine à boule
En 1961, IBM introduisit la machine à boule qui permettait d'utiliser plusieurs caractères sur une même machine. Une autre innovation facile à utiliser, le ruban correcteur, fut introduite dans les années soixante-dix. Le développement de la machine à écrire au xixe siècle agrandit l'éventail des carrières féminines. La dactylographie devint vite une carrière pour les jeunes femmes de la classe moyenne. Les typistes formées par le fabricant de machines à écrire étaient souvent « vendues » aux entreprises avec la machine.
Pour aller plus loin
- Machines à écrire: Littérature et technologies du XIXe au XXIe siècle, d'Isabelle Krzywkowski. Uga, 2016.
- Au cœur de l'actu : de la machine à écrire au smartphone, de Martine Maelschalck. Luc Pire, 2023.