Du buste de Néfertiti à la Joconde, les œuvres d’art ont traversé les âges pour nous raconter l’histoire, jusqu’à devenir parfois l’histoire elle-même. Peinture, sculpture, orfèvrerie, ce patrimoine est le témoignage des hommes qui les ont réalisés et de leur époque.
La Vénus de Milo est une statue en marbre de Paros qui représente probablement la déesse Aphrodite. Chef d’oeuvre de l’époque hellénistique, c’est l’une des plus célèbres sculptures grecques. Après deux millénaires d’oubli, le marbre, en bris, est mis au jour en 1820 dans les ruines de l'antique Milos, île grecque de la Mer Égée. Sa découverte les bras manquants renforçe l’énigme qui entoure cette sculpture à la pose d’origine jamais reconstituée, et dont on ignore toujours l’auteur... Les conditions rocambolesques de sa découverte ont failli lui être fatales. Exposée pour la première fois au Louvre en 1821, sa beauté tout comme ses membres manquants ont consacré sa célébrité dans le monde entier.
Plus ancien théâtre national au monde, la Comédie Française est créée par un édit du roi Louis XIV qui fusionne deux grandes compagnies de théâtre parisien, le Guénégaud (issu d’une association en 1673 de l'Illustre Théâtre de feu Molière avec le Théâtre du Marais) et l'Hôtel de Bourgogne. Jusqu’en 1790, la compagnie unifiée se voit octroyer le monopole de toutes les nouvelles représentations de pièces françaises. La Comédie-Française, avait pour devise « Simul et Singulis »– être ensemble et être soi-même - avec pour emblème une ruche et des abeilles.
Exposé au musée du Louvre, le tableau les « Massacres du Triumvirat » fait référence au triumvirat composé d’Antoine, Octave et Lépide en l’an 43 av. J.-C., après leur marche sur Rome. C’est également un parallèle avec le massacre des protestants pendant les guerres de religion du XVIe siècle : le 6 avril 1561, le connétable de Montmorency, Jacques d’Albon de Saint André et le duc de Guise forment le Triumvirat – terme donné par le parti des protestants - pour la foi catholique afin de s’opposer à la tolérance religieuse de Catherine de Médicis.
Peinture à l'huile sur toile, la Liberté guidant le peuple est une peinture d'histoire du Français Eugène Delacroix. Pour ce tableau, l'artiste s'est inspiré des trois journées révolutionnaires de juillet 1830, qui ont abouti à la chute des Bourbons et à l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe d'Orléans. Glorification semi-allégorique, La Liberté guidant le peuple est achevée en 1830, et est conservée au musée du Louvre, à Paris. Avec la réalisation de cette œuvre, Delacroix se présente comme un artiste citoyen qui a accomplit son devoir envers la Patrie.
Jérôme Bosch (v. 1450-1516) était un peintre primitif flamand au génie singulier, célèbre pour son iconographie fantastique au sens narratif inépuisable, tantôt attribuée à une tradition populaire, tantôt à l'alchimie, mais jamais éloignée des préoccupations morales et religieuses de son époque. Son art , à la croisée du Moyen-Age et de la Renaissance, décrit un monde à la fois terrifiant et enchanteur, entre paradis et enfer. Ce génie à l'univers torturé a été l'un des inspirateurs des peintres surréalistes du XXe siècle.
La Bataille d’Anghiari est une œuvre atypique de Léonard de Vinci dont on ne connaît pour ainsi dire rien si ce n’est quelques dessins préparatoires. Réalisée au tout début du XVIe siècle cette scène guerrière fut envisagée par Léonard comme un prétexte à une mise en image de l’animalité et de la férocité des instincts humains quand l’individu est lâché dans la mêlée de la bataille. Pourtant si ses dessins laissent présager un chef d’œuvre la réalisation de la fresque fut un fiasco complet, elle ne fut jamais terminée et très certainement effacée. Quoique…
La Joconde (Mona Lisa) est un tableau mythique peint par Léonard de Vinci et l’œuvre la plus célèbre de tous les temps, considérée comme le symbole intemporel de l’art occidental. Il doit sa notoriété au fait qu'il représente un visage de femme et non une scène religieuse ou une nature morte. Portrait présumé de Monna Lisa, épouse du marquis Francesco del Giocondo, l'œuvre sera acquise par François Ier et deviendra plus tard la pièce maîtresse du musée du louvre. Léonard avait écrit : « "Ne vois-tu pas que parmi les beautés humaines, c'est le beau visage qui arrête les passants, et non les ornements riches...?".
Dans la peinture, l’impressionnisme est un mouvement artistique apparu en France dans les années 1860. Ce terme fait référence au célèbre tableau de Monet Impression, soleil levant (1872), et désigne également un style de musique apparu à la fin du XIXe siècle. Les impressionnistes peignent des scènes d’extérieur en révélant l’effet que produisent les variations constantes et imperceptibles de la lumière sur les éléments, comme par exemple le miroitement des eaux. Claude Monet, Paul Cézanne, Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley, ainsi que Camille Pissarro sont les principaux représentants du mouvement. D’abord critiqués et incompris, ils sont exclus des salons officiels et organisent leur propre exposition en 1874 à Paris.
Le Radeau de la Méduse est un tableau peint en 1819 par Théodore Géricault et actuellement conservé au musée du Louvre. Cette œuvre, qui marque la naissance de la peinture romantique, représente un morceau de bravoure dans lequel le peintre a pris pour sujet le drame consécutif au naufrage de la frégate Méduse sur la côte occidentale de l'Afrique (1816) . Parmi les plus importants artistes du Romantisme, Géricault livre ici un réalisme « cru » et non pas un idéal, grâce au choix de ses sujets, en y ajoutant la force, l’émotion et la passion.
Siècle d’or de la peinture hollandaise, le XVIIe siècle voit émerger des peintres de talent, tels Rembrandt, Frans Hals, Jan Vermeer, Pieter De Hooch, Jacob Van Ruysdael et Carel Fabritius, dont l’art est bientôt salué sur tout le continent. À cette époque, le marché de la production artistique des Pays-Bas protestants est le plus dynamique d’Europe. Les artistes n’attendent pas les commandes dans leur atelier, ils vont au-devant de potentiels acquéreurs dans les kermesses, popularisant ainsi leur art. Sous l’influence du protestantisme, les sujets empruntés à l’Ancien Testament sont redécouverts. De même les genres se développent et se codifient, tels le portrait, la nature morte, le paysage et les scènes de la vie quotidienne, dites scènes de genre.
La Cène, peinte en fresque par Léonard de Vinci entre 1494 et 1498 sur le mur du réfectoire du couvent dominicain de la Santa Maria delle Grazie à Milan, est l’une des plus célèbres œuvres de l’art chrétien. Elle a l’originalité d’illustrer un moment rarement représenté de cet épisode des Évangiles : la réaction des apôtres face à l’annonce faite par Jésus de la trahison prochaine de l’un d’entre eux. Pour réaliser cette composition, Léonard de Vinci a mis au point une technique inédite qui se révèle rapidement d’une extrême fragilité. La dégradation de la peinture a nécessité au cours de l’histoire de nombreux travaux de rénovation qui toutefois ne sont jamais parvenus à restituer durablement la beauté originelle de la Cène.
Louis XV (1710-1774), surnommé le Bien-aimé, fut le souverain le plus représenté en bustes et tableaux, après Louis XIV. Il commanda deux portraits de lui, au célèbre pastelliste Maurice Quentin de La Tour. Ce pastel exposé au Louvre, daté de 1748 est le plus connu et de par sa petite taille (0.60m sur 0.54m) était certainement destiné à un espace privé.
Avant le portrait de la marquise de Pompadour, Quentin de La Tour, portraitiste et pastelliste né en 1704, a d’abord réalisé le portrait de Voltaire en 1735. Enchainant avec ceux de Rousseau, Louis XV, son épouse et le dauphin, il est reçu à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, en tant que « peintre de portraits au pastel » en 1746 et en devient conseiller en 1750. Spécialisé dans les portraits, il les rend si vivants, si souriants, si sensibles qu’on imagine avoir les personnages devant soi. Dans sa ville natale, il fonde une école de dessin en 1782 et encore de nos jours, le musée Antoine Lécuyer à Saint Quentin conserve l’essentiel de son œuvre.
Parmi les nombreuses œuvres d’art évoquant la nativité, il en est une d’une réalité et d’une simplicité émouvantes : « le Nouveau Né » de Georges de La Tour. Ce fut le premier « vrai » bébé de l’Histoire de la Peinture que les amateurs pourraient comparer à l’enfant Jésus dans les bras de sa mère Marie. Si ce tableau est célèbre, on dispose de peu d’éléments sur la vie de La Tour, artiste oublié jusqu’à la fin du XIXe siècle. Son modèle étant « le Caravage », et il utilisa souvent l’ombre et la lumière en représentant ses scènes religieuses, contribuant au style clair-obscur en vogue à son époque.
Léonidas aux Thermopyles est un petit tableau (environ vingt sur vingt huit centimètres) terminé en 1814 par le peintre David et exposé au musée du Louvre. Il célèbre une grande bataille qui fut le théâtre de la mort héroïque de Léonidas Ier et de ses 1 400 hommes, parmi lesquels 300 Spartiates, dans leur tentative de refouler l'invasion des Perses en 480 av. J.-C. Caractéristique de la nouvelle vague du néoclassicisme, en opposition au style rococo, ce tableau symbolise le « beau idéal », grâce au nu du personnage en premier plan, comme furent représentées les statues de l’antiquité grecque, romaine et égyptienne. Le « beau idéal » rend aussi hommage au courage et au patriotisme du roi de Sparte.
Dès le milieu du XIXe siècle, l’inspiration artistique rompt avec l’art figuratif, les thèmes antiques et le classicisme : les peintures de paysages naturels de Degas, Monet ou Renoir inaugurent le courant “impressionniste”. Plus tard, l'influence de Paul Cézanne sur la peinture du début du XXe siècle est décisive. Tous les artistes se réclament de lui. Loin de l'imiter, ils innovent de plus en plus rapidement, de sorte que plusieurs courants se succèdent en l'espace de quelques années : fauvisme, cubisme...
Peint par Rigaud, le portrait en pied de Louis XIV, alors agé de 63 ans, est probablement l'un des plus célèbres du Roi-Soleil. Sur ce portrait de près de trois mètres de haut et deux mètres de large qui est l’un des plus reproduit dans les livres d’Histoire, Hyacinthe Rigaud (1659 – 1743) a voulu mettre en valeur la puissance et le rôle de Louis XIV, le Roi Soleil, à l’inverse des autres portraitistes de son temps qui désiraient exprimer le caractère du personnage peint.
« Atala au tombeau » ou « Les Funérailles d’Atala » est un tableau de deux mètres sur deux mètres soixante excécuté par le peintre Girodet en 1808 et exposé au musée du Louvre. Inspirée de l'iconographie chrétienne, le tableau représente trois personnages présents à l’entrée d’une grotte, au coucher du soleil : Chactas, l’amoureux accablé, qui tient serrés les genoux d’Atala la jeune fille qui ne s’est pas donné à lui. Aidé par le père Aubry, ils l’enterrent...
Le monde médiéval est aussi – et surtout – un univers fait d'images qui doivent attirer l'œil des passants. Dans ces sociétés où la religion constitue le ciment des mentalités, l'iconographie est là pour que tous puissent voir et comprendre le monde. Ainsi, chaque élément, chaque trait physique, a une signification particulière. La mort des Saints et des martyrs est, de ce fait, représentée de manière violente, afin d'impressionner les fidèles et de leur rappeler la cruauté des persécutions commises par des « païens » ou des juifs. A travers ces quelques représentations, réalisées entre les XIIIe et XIVe siècles, nous allons voir de quelles manières sont mises en scène ces morts violentes.
Symbole de la première révolution industrielle anglaise, Coalbrookdale, de nuit (1801) a été peint par le peintre français Philippe-Jacques de Loutherbourg (1740-1812). Tableau le plus célèbre et le plus reproduit de l’artiste, cette huile sur toile n’est pourtant pas très représentative de son œuvre. Le thème de ce tableau, la révolution industrielle, n'est pas original pour l'époque et a inspiré de nombreux autres artistes comme William Williams (1777), Anna Seward (1785) ou Joseph Mallord Turner (1797). Pourtant ce tableau d'un peintre largement méconnu est celui qui a le plus profondément marqué les esprits et a le mieux traversé les siècles.
Sous la Restauration, dès 1816, le roi Louis XVIII commande une dizaine de tableaux représentant les grands chefs de la révolte vendéenne qui en 1793 prirent la tête d’une armée de fortune composée de paysans pour défendre la Foi et le roi. C’est bel et bien l’image d’une résistance active, avec ses martyres, que le roi cherche à fixer, à mémorialiser. Le tableau de Jacques Cathelineau, simple roturier devenu premier généralissime de l’armée catholique et royale, est confié à Girodet. Loin de ne livrer qu’un pâle tableau pour assouvir les attentes politiques de la monarchie, le peintre exalte ce destin tragique dans un style où le néo-classicisme s’ouvre à l’aube du romantisme pictural. Un chef-d'œuvre aujourd’hui visible à Cholet, ville profondément marquée par les guerres de Vendée.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) fut le portraitiste français de la Cour et des Rois au Grand Siècle, décrit ainsi par Madame La Palatine « il y a un peintre ici, Rigo, qui bégaye si horriblement qu’il lui faut un quart d’heure pour chaque mot. Il chante dans la perfection et en chantant il ne bégaye pas le moins du monde ».
Héros de la révolte vendéenne de 1793, surnommé par certains le « saint du Poitou », Louis-Marie de Salgues, marquis de Lescure fut pour ses contemporains un modèle de tempérance, de courage et de piété. Une figure charismatique qui obtient réellement un statut héroïque après la mort du Marquis en 1794, emporté par une balle républicaine. En quête de symbole, Louis XVIII remettra à l’honneur les chefs vendéens lors de la Restauration, il fera réaliser une série de tableaux dont celui-ci confié à Robert Lefèvre et reprenant une scène mythique de la bataille de Fontenay.
Les Enervés de Jumièges, ce curieux tableau romantique est d’un tel réalisme, que l’on imagine aisément entendre le clapotis de l’eau autour de ce radeau promenant deux jeunes gens au gré du vent, se reposant après une bonne soirée ! Eh bien non, cette scène n’est pas si heureuse ! Evariste-Vital Luminais (1822-1896), « peintre pompier » car il peignait des scènes de batailles où les hommes portaient des casques comme les sapeurs-pompiers, représente les deux fils de Clovis II gisant dans une sorte de barque ou de radeau. Ils sont inertes, recouverts de tissus de style mérovingien, les pieds emballés dans des bandelettes de toile, un reliquaire fleuri et une bougie allumée au bout de la barque.
La Tour de Babel, oeuvre majeure du peintre Flamand Lucas van Valckenborch, est le symbole de l'orgueil de l'homme qui prétend être en mesure de se passer de Dieu. Ce thème, emprunt d'utopie et de vanité, a littéralement passionné bon nombre d'artistes des XVIe et XVIIe siècles. Valckenborch en a d'ailleurs peint au moins une demi-douzaine (Munich, Coblence, Mayence, etc.) sous l'influence déterminante de Pieter Bruegel l'Ancien (version de Vienne, 1563 et celle de Rotterdam, 1568).
La Vénus de Milo est une statue en marbre de Paros qui représente probablement la déesse Aphrodite. Chef d’oeuvre de l’époque hellénistique, c’est l’une des plus célèbres sculptures grecques. Après deux millénaires d’oubli, le marbre, en bris, est mis au jour en 1820 dans les ruines de l'antique Milos, île grecque de la Mer Égée. Sa découverte les bras manquants renforçe l’énigme qui entoure cette sculpture à la pose d’origine jamais reconstituée, et dont on ignore toujours l’auteur... Les conditions rocambolesques de sa découverte ont failli lui être fatales. Exposée pour la première fois au Louvre en 1821, sa beauté tout comme ses membres manquants ont consacré sa célébrité dans le monde entier.
Sculpté dans du marbre, le David est une statue de plus de quatre mètres, réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504. Œuvre de la Renaissance, il est l'incarnation de l'idéal de l'homme de l'époque : une esthétique parfaite à l'image des statues de l'Antiquité, mais également un citoyen-guerrier qui met sa force au service de son État (ici, la ville de Florence). Le David de Michel-Ange est conservé à la galerie de l'Académie, à Florence (en Italie).
Découvert vers 1901 en Mésopotamie par Jacques de Morgan, le code d'Hammurabi est le plus ancien corpus juridique connu dans sa totalité. Ce bloc de diorite noir de plus de deux mètres de hauteur représente sur sa partie supérieure, Shamash, le dieu-soleil, présentant à Hammurabi un anneau symbolisant le pouvoir législatif. Au dessous est gravé un long recueil de sentences royales jugées exemplaires. La stèle du « code d'Hammurabi » fait aujourd'hui l'une des fiertés du Département des Antiquités orientales au musée du Louvre
La bataille d’Issos, en 333 av. J.-C., a vu la victoire des armées d’Alexandre le Grand sur les troupes perses du dernier souverain achéménide, Darius III. Retrouvée dans la maison du Faune de Pompéi, où elle décorait le sol d’une petite pièce, la mosaïque qui représente cette victoire du macédonien est aujourd’hui conservée au musée de Naples. Œuvre magnifique, elle est également devenue un classique de l’enseignement de l’histoire de l’art pour les Sixièmes, dans le cadre de l’étude d’Alexandre le Grand, car elle met en scène le roi de Macédoine et son plus fameux ennemi, Darius, tout en montrant les armes employées par le Grec, et qui ont mené à sa victoire.
Le Pardon de Bonchamps est un tombeau à la gloire du chef vendéen, qui fut paradoxalement réalisé au XIXème siècle par David d'Angers (1788-1856), le descendant d’un de ses ennemis. Comme un signe de réconciliation c’est sous les coups de marteaux d’un fils de soldat républicain que ce bloc de marbre s’est transformé en apothéose du général royaliste et, à travers lui, en exaltation de la bonté et de l’humanisme triomphant !
Le Grand Sphinx de Tanis vous accueille à l’entrée du département Antiquités Egyptiennes créé au musée du Louvre, en 1826 par Charles X. Cette imposante statue de granit rose, pesant douze tonnes, mesurant quatre mètres quatre vingt de longueur, un mètre cinquante de largeur et haute d’un mètre quatre vingt a été trouvée parmi les ruines du temple d’Amon-Rê à Tanis, peut être capitale de la Basse Egypte, à l’est du Delta du Nil, à la suite du déchiffrage des hiéroglyphes par Champollion en 1822.