De l'épopée de Charlemagne, à l'émiettement de l'empire. Comment les Carolingiens et leurs successeurs capétiens ont posé les bases de ce que l'on appellera bientôt la France.
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En juin 861, Charles le Chauve (823, †877) convoque le plaid général annuel en la villa royale de Pîtres, demandant aux grands de venir accompagnés d'ouvriers et de chars. Il donne alors ordre de commencer la construction d'un pont fortifié enjambant les cours de la Seine et de l'Eure afin de barrer la route aux flottes vikings qui infestent la vallée. Commence alors un des plus grands chantiers de l'époque qui dura près de dix ans et mobilisa une énorme main-d'œuvre.
Eginhard (770, †840), dans son ouvrage « Vie de Charlemagne », décrit ainsi l'habillement du roi des Francs : «Le costume ordinaire du roi était celui de ses pères, l'habit des Francs ; il avait sur la peau une chemise et des hauts-de-chausse de toile de lin ; par-dessus était une tunique serrée avec une ceinture de soie et des chaussettes ; des bandelettes entouraient ses jambes, des sandales renfermaient ses pieds, et l'hiver un justaucorps de peau de loutre lui garantissait la poitrine et les épaules contre le froid...»
Le traité de Verdun de 843 est un traité de paix qui met un terme au conflit opposant les trois fils de Louis Ier le pieux pour la possession de l’Empire franc édifié par leur grand-père Charlemagne. Selon les termes de cet accord, l’Empire est partagé en trois parties, mettant de fait un terme à la brève unification de l’Europe occidentale : Charles le Chauve reçoit les territoires de l'ouest de la France actuelle, Louis le Germanique la Germanie et, entre les deux royaumes, Lothaire fonde la Lotharingie (Alsace, Lorraine, Pays-Bas, Bourgogne et Italie du nord). De cette partition naitront le royaume de France à l'ouest et le Saint Empire Romain Germanique à l'est.
Le Ludwigslied ou Rithmus Teutonicus (en français, « la chanson de Louis ») est un poème écrit en haut-allemand ancien par un anonyme, moine ou laïc de la cour. Il célèbre la victoire de Louis III, roi de Francie Occidentale, contre les Vikings, le 3 août 881 à Saucourt-en-Vimeu en Picardie. Il a sans doute été composé du vivant du roi Louis. Ce chant de louange est transcrit dans un manuscrit du IXe siècle du monastère de Saint-Amand. Cette abbaye, fondée au VIIe siècle par le moine Amand de Maastricht sous le patronage du roi Dagobert sous le nom initial d'abbaye d'Elnon, a fait partie des principaux foyers intellectuels de l'Occident du règne de Charles le Chauve jusqu'au Xe siècle, avec une importante bibliothèque et un scriptorium producteur de manuscrits importants, tel que la bible de Charles le Chauve. Redécouvert en 1672 par Don Mabillon, le chant est aujourd'hui conservé à la bibliothèque municipale de Valenciennes (Codex 150, f. 141v-143r), qui conserve les archives de l'ancienne abbaye. Ce poème est considéré comme l'un des plus anciens témoignages de la langue germanique.
Par le traité de Saint-Clair-sur-Epte signé en 911, le roi carolingien Charles III le Simple donne en fief la Normandie au chef viking Rollon. Les relations entre Francs et Normands (également appelés Vikings) ont d’abord été longtemps conflictuelles. Tout le IXe siècle, dans le contexte du délitement de l’empire carolingien, est une succession d’attaques des Normands contre le royaume franc, et une bonne partie de l’Europe. Puis, à mesure que les Vikings s’installent, les échanges deviennent plus diplomatiques, jusqu’à ce que tout le monde y trouve son compte. Acte politique, militaire et religieux, la création de la Normandie marque l’émergence d’une nouvelle attitude monarchique : la fidélisation par la concession féodale.
La société franque, sous Charlemagne, voit la diffusion d’un phénomène massif de christianisation de tous les territoires placés, directement ou indirectement, sous son influence. La Dilatatio Regni, c’est-à-dire l’expansion territoriale du royaume, est avant tout une Dilatatio Christianitatis, autrement dit la christianisation de la société toute entière, la diffusion de la chrétienté dans toutes les sphères de la société. Les mécanismes qui avaient permis aux Arnulfiens-Pippinides, cette famille caractéristique de la noblesse franque, d’accéder aux plus hautes instances du pouvoir sont toujours d’actualité lors du « moment carolingien ». Ils ont même tendance à s’accentuer, voire même à se renouveler, en proposant des modalités toujours plus novatrices les unes que les autres.
L'université de Paris a été fondée en 1200 par Philippe Auguste. Les deux premières décennies du XIIIè siècle voient en effet naître un peu partout en Europe (en Occident chrétien pour être plus précis) un certain nombre d’universités, à Paris, Bologne, Oxford, Montpellier, Salamanque,…Elles sont un tournant dans l’histoire de l’enseignement, en étant marquées par une réelle autonomie, au contraire par exemple des écoles des monastères. Elles se dotent de règles propres, relativement indépendantes des autorités politiques et religieuses. De plus, leur essor est parallèle à celui des villes en cette période de « beau Moyen Age ».
La question de la féodalité, dont le rôle des honores, est en plein essor actuellement. Les anciennes théories mutationnistes, notamment défendues par Georges Duby, sont remises en question par des chercheurs qui voient dans la constitution du système féodal plus de permanences par rapport au système Carolingien que de réelles nouveautés. En tout cas, hors de ce débat complexe, la question de la construction des principautés entre le IXe et le XIe siècle est fondamentale pour comprendre comment se structure la société médiévale. Ainsi, nous pouvons observer la construction de ces entités politiques, placées entre les mains de seigneurs de l’aristocratie, dans une phase de transition, alors que le système n’est pas encore fermement en place. Par ce biais, la compréhension de la société du Moyen Âge apparaît plus claire.
Robert le Fort (820-866), comte d’Anjou et de Blois et marquis de Neustrie, est considéré comme l’ancêtre des Capétiens. Établi dans les pays de la Loire et de Vieille France, il s’illustre en défendant ces régions contre les incursions normandes et se taille une réputation qui sera à l’origine de la fortune de sa famille. Au cours d’une de ses chevauchées, il trouve la mort en 866 à Brissarthe (aujourd’hui en Maine-et-Loire), où il a intercepté une bande de Normands qui rejoignait ses bases après avoir pillé Le Mans. Ses fils deviendront les futurs rois de France Eudes Ier et Robert Ier.
Charlemagne (742-814) est un roi franc puis un empereur d’Occident qui a régné de 768 à 814 et a donné son nom à la dynastie des carolingiens. Fils aîné de Pépin le Bref, il règne seul après la mort de son frère Carloman en 771 sur un domaine qui recouvre alors la Gaule et une partie de la Germanie. En 774, il se proclame roi des Lombards et débute sa politique d’expansion, menant de nombreuses campagnes militaires. En 46 années de règne, il fait du royaume franc le plus vaste territoire depuis la chute de l’Empire romain. Soutenu par la papauté, car il impose le christianisme aux peuples vaincus, Charlemagne est couronné empereur d’Occident le jour de Noël 800. Appelé « l’empereur à la barbe fleurie », il est connu grâce à la description qu’en a donné le chroniqueur Eginhard, qui a rédigé vers 830 la Vie de Charlemagne, sa biographie.
Le château fort est un édifice seigneurial à vocation résidentielle et militaire, érigé au Moyen Age. Incarnant la puissance du seigneur face à l’ennemi mais aussi vis-à-vis de ses vassaux, le château fort présente simultanément des fonctions défensives et une fonction hautement symbolique. Il apparaît au IXe siècle alors que l’Empire carolingien se morcèle, affaibli par les problèmes de succession au détriment de la défense du territoire. Ainsi, face à la menace viking, ce sont les seigneurs qui assument progressivement la protection de la population. La construction des châteaux forts en découle.
En France comme dans le reste de l'Europe, l’Église acquiert au Moyen Age un rôle social qui déborde largement du seul domaine spirituel. Cette place prépondérante dans la société médiévale trouve ses origines dans le lien singulier qui s'est noué entre le clergé et les monarchies mérovingiennes et carolingiennes. Dotée en contrepartie d'un vaste patrimoine, l'Église s'impose comme une institution prospère et stable. Par la suite, les premiers rois capétiens obtiennent l'appui de l’Eglise de France et du pape, qui soutiennent souvent le roi face à ses grands féodaux pour défendre les biens ecclésiastiques face aux seigneurs régionaux. Cette période est un âge d'or pour les grandes abbayes et les ordres monastiques dont l'influence s'avère déterminante.
Suite aux invasions normandes et à l'insécurité urbaine, les premières cités médiévales sont de faible importance en France, dépassant rarement les 5.000 habitants. Mais avec l'installation progressive de la paix, dès le XIe siècle, les bourgades et les villes se multiplient autour des cathédrales et des foires commerciales. Profitant de leur croissance, les villes connaissent un mouvement communal, moment de revendications des bourgeoisies contre le seigneur de la ville. Par la violence ou contre paiement, ce mouvement obtient une charte, qui fixe les droits et les libertés de chacun. La ville du Moyen Age devient alors un petit État et entame une croissance quasiment continue jusqu’à la guerre de Cent ans.
La croisade des albigeois (1209-1229) est une guerre déclenchée par la papauté pour combattre l’hérésie cathare. De plus en plus puissante dans le Languedoc, cette dernière considérait que l’Eglise gouvernée par le pape était corrompue et incapable de combattre le Mal qui règne sur le monde terrestre. Répondant à l’appel d'Innocent III, des chevaliers du Nord de la France et des aventuriers se ruent sur l’Occitanie. Ponctuée de sièges, de batailles rangées, de massacres, de pendaisons, de bûchers et de destructions, cette croisade contre les albigeois manqua son but déclaré et se pervertit en pure et simple guerre de conquête au profit de la couronne de France : elle jeta les bases de l’annexion de tout le Languedoc.
Le duc Richard Ier de Normandie (932-996), à qui ses contemporains ont donné le surnom de « sans Peur » est relégué dans la mémoire populaire au profit d'autres personnalités issues de la même dynastie, son grand-père Rollon ou son arrière-petit-fils Guillaume le Conquérant... Et pourtant, Richard Ier, maître de la Normandie de 943 à 996 ap. J.C, apparaît comme une figure majeure de l'histoire du duché de Normandie et du royaume de France. L'historien François Neveux écrit : « le principat de Richard Ier fut une période d'affermissement et de consolidation qui dura un demi-siècle, soit deux générations. C'est au cours de cette époque que la Normandie se forma véritablement, qu'elle acquit sa personnalité originale et ses caractères spécifiques, se distinguant aussitôt des autres principautés du royaume en voie de formation ».
« Une personnalité violente et difficile ». C'est en ces termes que l'historien Lucien Musset définit Robert le Magnifique, 6ème duc de Normandie (1). Violent, prompt à sortir l'épée, le fils du duc Richard II l'a été comme tous les grands seigneurs de son époque. Une personnalité ambigüe que celle de Robert, comme l'est celle de son arrière-grand-père Rollon. Spoliateurs des biens de l'Église puis bâtisseur d'abbayes, vassal fidèle du roi de France et voisin tumultueux aux ambitions hégémonique pour les duchés de Flandres et de Bretagne... Il appartient de considérer Robert comme un homme de son temps, reflet des influences et des mutations qui s'opèrent sur la société au XIe siècle.
Guillaume Longue Epée est le second duc de Normandie ou second Jarl des Normands de la Seine. Il succède à son père Rollon vers 927. Il est le fils naturel de Rollon et de Poppa, sa concubine, épouse à la mode danoise du Viking. La jeune femme donne deux enfants à Rollon. Une fille de nom scandinave Gerloc, qui prend le nom chrétien d'Adèle lorsqu'elle épouse Guillaume Tête d'Etoupe, comte de Poitiers . Un fils Guillaume, qui succède à son père comme duc de Normandie et est né « outremer » tel que le stipule « la complainte sur l'assassinat de Guillaume Longue Epée », un poème anonyme du Xème siècle.
Le principat du duc Richard II marque un tournant dans l'histoire de la Normandie : les descendants des Vikings achèvent de se libérer de leur racine et se tournent définitivement vers le monde franc, tant dans les structures de gouvernement que dans leurs croyances religieuses mais également en ce qui concerne le commerce.
Entre Francs et Vikings, les relations sont d’abord conflictuelles. L’Empire carolingien en pleine décomposition après le traité de Verdun (843) n’est pas capable de faire face aux attaques de ces guerriers venus du Nord. Pendant plusieurs décennies, la lutte est féroce. Elle aboutit pourtant, en 911, à la création du duché de Normandie, cédé au viking Rollon par Charles le Simple. Après avoir été parmi les plus terribles adversaires de la Francie, les Normands en deviennent partie intégrante.
L'histoire du duché de Bourgogne, issu du domaine royal français, est caractérisée par une lutte contre le pouvoir monarchique des capétiens durant plus de quatre siècles. Si la partie transjurane de la Bourgogne (la Franche Comté) connait un autre destin comme territoire de l'Empire germanique, le duché achève sa construction après des siècles de conflits et d'éclatements politiques et géographiques. La Bourgogne s'impose progressivement comme une puissante et prospère principauté au sein du royaume de France préludant l'Âge d'Or du duché sous les Valois à partir du XIVe siècle. Après la mort de Charles le Téméraire en 1477, les États bourguignons seront partagés entre le royaume de France et l'Empire.
Rollon, chef scandinave devenu "duc" de Normandie par la grâce du roi de France Charles III le Simple, est un personnage en partie légendaire sur lequel les historiens continuent de débattre. À la tête d’une bande de pirates vikings, Rollon aurait pillé l’Angleterre, ainsi qu'une partie de la Hollande. Il attaque ensuite en à Bayeux puis à Lisieux en territoire franc, et pousse l'audace jusqu'à faire le siège de Paris en 892. Battu à Chartres par Charles le Simple, il finit par recevoir de celui-ci la partie de la Neustrie occupée par les Normands, au traité de Saint-Clair-sur-Epte (911). Il se fera baptiser en 912 en la cathédrale de Rouen.
Louis Ier dit « le Louis le Pieux » ou « Louis le Débonnaire », roi des francs et empereur d'Occident (814-840) est le fils et successeur de Charlemagne. Dès le début de son règne il est confronté au problème de sa succession, qu'il tente de régler par l'Ordinatio Imperii. Louis le Pieux maintient cependant une certaine stabilité politique et exercera son pouvoir sous la forte influence des prélats. Très croyant, il s'impliqua personnellement dans la réforme monastique. Bien qu'à l'origine de la renaissance carolingienne, il ne parvint pas à préserver l'unité de l'empire, qui sera partagé entre ses fils par le traité de Verdun en 843.
Né vers 1140 en Île-de-France avec la construction de l’abbatiale de Saint-Denis, l’art gothique rayonne vite au-delà des frontières françaises. Succédant à l’art roman, le gothique se définit en premier lieu comme une démultiplication inédite de l’espace : ouverture visuelle des volumes qui confère un rôle primordial au vitrail, traitement en légèreté des murs et autres supports, nouvelle conception de la travée par le recours généralisé à l’arc brisé, la voûte d’ogive et à l’arc-boutant : un parti pris de verticalité qui trouvera son aboutissement avec le gothique flamboyant, qui, à partir du XIVe siècle, pénètre dans toutes les capitales européennes par le biais du mécénat.
Bouchard II de Vendôme (†1007) encore appelé Bouchard le Vénérable est un comte du Xème siècle, féal des rois Hugues Capet et Robert le Pieux. Il nous est connu, notamment au travers le texte « La Vie de Bouchard, comte de Melun » qu'Odon ou Eudes, moine de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, rédigea vers l'an 1058. Cette histoire, qui est aussi un éloge, nous montre notamment quels peuvent être les intérêts et les actions d'un grand vassal du roi, au début du Xème siècle. Ainsi, homme de guerre, chevalier accompli, instruit, attentif aux intrigues de son temps, Bouchard est aussi un homme au service de l'église, plein de dévotion et attentif au salut de son âme.
Qu’évoque le nom de Charlemagne dans la mémoire de chacun ? Le célèbre sacre qui le fit empereur d’occident en l’an 800 mais ce qu’on sait moins c’est que sans les femmes qui ont traversé sa vie, il n’aurait peut-être jamais occupé une situation aussi importante. Il serait peut-être resté simple roi des Francs comme son père Pépin le bref, si sa mère Berthe au grand pied, charmante et ambitieuse personne, n’avait rêvé pour lui d’un autre destin.
23 Novembre 885. Sept cents navires vikings parviennent sous les murs de la ville de Paris. Le chef danois Sigfriđr les mène. Il souhaite pour ses hommes et lui, le libre passage des ponts et la possibilité de se diriger vers les terres de Bourgogne, afin d'y hiverner. Le comte de la ville Eudes mène la résistance de la ville et, durant plus d'une année, il va tenir tête aux assiégeants vikings. Lorsqu'en 888, l'empereur carolingien Charles le Gros est destitué, Eudes est choisi par les grands seigneurs de Francie Occidentale pour devenir le roi. Il est couronné le 29 février 888, à Compiègne, par Gautier, archevêque de Sens. Le 1er juin 987, son arrière-petit-neveu Hugues Capet est sacré roi de France.
Le règne de Charlemagne correspond à un réveil intellectuel de l’Occident, début d'une période communément appelée « Renaissance Carolingienne ». Lorsque l’on évoque habituellement le terme de « Renaissance » en histoire, on pense tout de suite à Léonard de Vinci, l’Italie, Florence ou encore la découverte de l’Amérique. Mais cette période de l’histoire est une renaissance parmi d’autres. L’Humanité est un phénix, elle meurt et renaît de ses cendres. La redécouverte de la civilisation antique et des auteurs anciens est l’âme de cette présente résurrection.
La dynastie carolingienne s’étend sur plus de deux siècles, de 751 jusqu’au Xème siècle. Parmi les rois qui la composent, Charlemagne (768-814) a jetté les bases d’une administration, d'une justice et d’une politique interne nouvelles, qui lui permettront de contrôler au mieux son vaste empire. Entre institutions supplétives et nouvelles répartitions des "rôles", les fondations de l'Etat moderne dévoilent leurs premières pierres.
Le terme de Septimanie est utilisé par Grégoire de Tours biographe de Clovis pour désigner la Gaule wisigothique. Elle est annexée en 719 à la suite de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique et devient de ce fait l'une des cinq provinces d'Al Andalus dont la capitale Narbonne devient Arbûnah. Il s'agit donc d'une partie du territoire qui représentait jusqu'en 2015 le Languedoc Roussillon avec Narbonne et Carcassonne comme ville principale.