Des Guerres d'Italie aux Guerres de Religions. La France face à l'humanisme et à la réforme. Des batailles pour Milan et Naples, aux déchirement religieux en passant pour l'affrontement avec les Habsbourg pour l'Italie.
Effectuez une recherche parmi nos centaines d'articles, ou bien parcourez notre sélection ci-dessous !
|
La Renaissance en France est souvent réduite au règne du roi François Ier, une sorte de période faste avant l’horreur des guerres de Religion. Pourtant, il est plus juste de faire débuter cette période avec Charles VIII, premier roi de la Renaissance, et de la conclure avec Henri II. Pour des raisons politiques (la situation de la France, l’évolution de la monarchie), et dans d’autres domaines, comme celui des arts ou le rapport à l’Italie, dont la Renaissance a débuté depuis un moment déjà. On verra que les règnes de Charles VIII, Louis XII, François Ier et Henri II sont bien plus qu’une transition et une parenthèse entre la fin de la Guerre de Cent ans et le début des guerres de Religion.
Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme (v. 1540-1614) a été abbé, puis soldat, courtisan et écrivain au XVIe siècle. Brantôme s'illustra d'abord à la cour et sur les champs de bataille : il fut de plusieurs expéditions militaires, en Italie, en France, en Afrique. Une chute de cheval, en 1583, le fit renoncer à la vie militaire et lui donna l'occasion de s'illustrer comme brillant mémorialiste. Ses Mémoires, qu'il annonça dans son testament, furent publiés seulement en 1665. Cette œuvre est une suite d'anecdotes sur les personnages qu'il avait côtoyés à la cour. Les chapitres les plus connus et commentés sont les « Vies des dames galantes » et les « Vies des hommes illustres et des grands capitaines ».
Mère, sœur, épouses, maîtresses, nombreuses sont les femmes qui ont entouré d'une même adoration le roi de France François Ier, roi magnifique en sa cour comme un sultan dans son Harem, lui consacrant leur vie entière. Il accepta leur don comme un dû, en enfant gâté par la fortune. Louise de Savoie, Marguerite de Navarre, Anne de Pisseleu, Claude de France et surtout Françoise de Foix, comtesse de Châteaubriant, toutes femmes d'exceptions d'un règne flamboyant et mouvementé.
Né le 28 février 1518, François de France est le premier fils de François Ier et de la reine Claude de France. Prénommé comme son père, le prince est titré dauphin de France et c'est sur lui que reposent les espoirs de la dynastie. Après la défaite de Pavie, il est laissé tout comme son frère en otage en Espagne ou il subit une rude détention qui va durer quatre ans. De par la mort de sa mère en 1524, François hérite du duché de Bretagne et est couronné à Rennes en 1532 par l'évêque Yves Mahyeuc, il est alors connu comme François III de Bretagne. Mort à dix-huit ans, c'est son frère cadet le futur Henri II qui deviendra le dauphin de France.
Le massacre de la Saint-Barthélemy, dans la nuit du 23 au 24 août 1572, est un épisode sanglant des guerres de religion entre catholiques et protestants en France. Alors que le mariage d'Henri de Navarre et de Marguerite de Valois est censé apaiser les conflits, l’idée s’impose de tuer les nombreux gentilshommes protestants venus à Paris pour l'occasion. Le massacre commence dans la nuit du 23 au 24 août par le meurtre de Coligny dont le cadavre est défenestré. Puis les cloches de la capitale appellent au carnage. Les Parisiens assassinent 3 000 à 4 000 protestants. Seuls, Henri de Navarre et le prince de Condé échappent à la mort en abjurant le protestantisme. Le massacre se poursuivit en province jusqu'en octobre et déclenche la quatrième guerre de Religion. Impossible à évaluer de manière précise, le nombre de victimes est estimé à 13 000.
Si le mécénat et les relations entre le prince et les arts sont anciens, on considère souvent que la France de la Renaissance, celle de François Ier, en est l’un des exemples les plus parfaits. Les châteaux de la Loire, les commandes aux plus grands artistes de son temps, font du Valois le prince mécène idéal. Toutefois, on peut se poser la question : que s’est-il passé ensuite, jusqu’à l’avènement d’un prince mécène plus grand encore, le Roi Louis XIV dont nous vous proposons également la biographie ?
Le seigneur de La Palice s'est distingué lors de la bataille de Marignan, ce qui lui vaudra le titre de maréchal de France en 1515. Il a donné son nom aux fameuses « lapalissades » ou « vérité de La Palice ». Pourtant, il n’y est pas pour grand-chose, il lui a suffit de mourir le 24 février 1525 à la bataille de Pavie pour que ses soldats lui dédient une chanson. L’originale disait « hélas, s’il n’était pas mort, il ferait encore envie » qui se transformait en «hélas, s’il n’était pas mort, il serait encore en vie » après une erreur de lecture de l’ancien français.
Dans la mémoire générale, favoris, mignons, archi-mignons sont des noms évocateurs de scandale et utilisés de manière moqueuse et dégradante, surtout pendant le règne d'Henri III ! Et pourtant, les rois, reines, personnages de haut rang s’entouraient très souvent d’un favori, la personne de confiance, l’ami intime, comblé de faveurs, dont l’influence politique était plus ou moins importante. Remettons un peu les choses à leur place…car il existait déjà des favoris pendant l’Antiquité puis au Moyen-âge, mais l’époque la plus fournie va du XV è siècle au XVII è siècle.
La majorité des membres du premier groupe des mignons ne purent pas obtenir de charges et de postes importants, une partie disparait lors du grand duel en 1578, d’autres sont disgraciés. Enfin, certains anciens compagnons du roi ont eu plus de chance et vécurent au temps d’Henri IV, puis de Louis XIII à des postes respectables. Voici donc pour chacun d’eux, leur petit curriculum vitae.