Nos revues des principaux films et séries dédiés à l'Histoire.
James Bond. Tout le monde connaît son nom, tout le monde connaît aussi son numéro, le fameux matricule 007 dont le premier zéro signifie qu’il est autorisé à tuer et le second qu’il l’a déjà fait. Mais que savons-nous réellement du personnage de James Bond et de sa personnalité ? Des romans de Ian Fleming et de ses nombreux continuateurs en passant par les différents interprètes de l’espion britannique au cinéma, coexistent ainsi de multiples avatars bondiens qui n’hésitent pas à se contredire, rendant le personnage protéiforme et interdisant une réelle biographie. Devenu sur grand écran un véritable phénomène culturel de masse, symbolisé par son Aston Martin, son smoking, ses femmes sublimes et ses gadgets en tout genre, il apparaît comme un homme plus faillible et complexe sous la plume de son créateur.
James Bond. Tout le monde connaît son nom, tout le monde connaît aussi son numéro, le fameux matricule 007 dont le premier zéro signifie qu’il est autorisé à tuer et le second qu’il l’a déjà fait. Mais que savons-nous réellement du personnage de James Bond et de sa personnalité ? Des romans de Ian Fleming et de ses nombreux continuateurs en passant par les différents interprètes de l’espion britannique au cinéma, coexistent ainsi de multiples avatars bondiens qui n’hésitent pas à se contredire, rendant le personnage protéiforme et interdisant une réelle biographie. Devenu sur grand écran un véritable phénomène culturel de masse, symbolisé par son Aston Martin, son smoking, ses femmes sublimes et ses gadgets en tout genre, il apparaît comme un homme plus faillible et complexe sous la plume de son créateur.
Hypatia était une Alexandrine du IVe siècle après J-C. Mathématicienne et philosophe, c'était une femme brillante et cultivée, et c'est aussi l'heroïne choisie pour le film Agora, réalisé par Alejandro Amenabar . Malgré quelques défauts, Agora est un film réaliste et réussi, dans un genre plutôt malmené ces dernières années par les dernières productions holywoodiennes et bodybuildées peu inspirées (Troie, Gladiator, Alexandre).
Sorti en 2000, Gladiator marche sur les traces d’un illustre prédécesseur, tombé dans l’oubli depuis : La chute de l’Empire romain, un film pourtant servi par un casting impressionnant et une réalisation très réussie, nous rapellant aux bons souvenirs d’un genre quelque peu oublié, quand on pense à sa gloire passée. Le péplum, dont l’ancienneté est presque égale à celle du cinéma lui-même, a subi une longue traversée du désert depuis les années soixante dix, alors que Ben Hur (1959) était le film de tous les superlatifs.
Robin des bois (2010) est un film du réalisateur de « Gladiator » et de « Kingdom of Heaven », Ridley Scott. Le personnage principal de cette fiction, interprêté par Russel Crowe, est un héros légendaire saxon apparu dans des ballades anglaises au XIVe siècle. Ses aventures se situent au XIIIe ou XIVe siècle dans la forêt royale de Sherwood (comté de Nottingham) ou dans les bois de Barnsdale (comté de York), selon les différentes versions de son histoire. Il incarne la résistance des Saxons face aux Normands. Le film de Scott donne une nouvelle version de la légende de celui qu’on appelle en France de façon erronée « Robin des Bois », en remontant à la source et en essayant de l’intégrer à une « réalité » historique. Amusons-nous alors à étudier sa façon d’aborder enjeux et personnages de cette époque…
Kingdom of Heaven est un film de Ridley Scott sorti en 2005, et dont l'action principale se déroule durant les Croisades. Ce réalisateur réputé avait déjà relancé la mode du film historique avec « Gladiator » (2000). C’est le 11 septembre qui aurait donné envie à Scott de s’attaquer au sujet des Croisades, avec une volonté de donner une autre vision des musulmans que celle qui commençait à se faire jour aux Etats-Unis ; ainsi, il s’agissait de démontrer que même dans une période de conflit et de tensions, il pouvait y avoir des échanges entre hommes de bonne volonté et, surtout, que les « méchants » n’étaient pas forcément ceux que l’on croit. Connaissant le style Scott, spectaculaire et parfois ampoulé, on ne pouvait qu’attendre avec impatience et curiosité ce film. Nous avons choisi de traiter sa version « director’s cut », parce que meilleure et mieux équilibrée, mais surtout plus intéressante dans son traitement historique.
Monument du cinéma français, Les enfants du paradis de Marcel Carné a été tourné en pleine occupation allemande de 1943 à 1944. Malgré des conditions de tournage rocambolesques, le film sort en mars 1945, et dans l'euphorie de la libération, connait un énorme succès. Arletty, premier rôle féminin du film, soupçonnée de collaboration, est détenue en prison le soir de la première... Les enfants du paradis est aujourd'hui considéré, partout dans le monde, comme l'un des films des plus importants de l'histoire du cinéma.
Sorti en 2012, le film « Cheval de Guerre » nous plonge au cœur de la Première Guerre Mondiale pour suivre le destin de Joey, demi-sang employé sur la ligne de front, et Albert son jeune propriétaire perdu dans l’enfer des tranchées qui garde espoir de retrouver son fidèle compagnon. Sur un fond historique Steven Spielberg (réalisateur) relit l’ouvrage de Michael Morpurgo et nous offre une fresque romanesque de qualité adaptée à un large public pour satisfaire les amateurs hippiques de tout poil.
Adapté d’un roman jeune à succès de l’écrivaine britannique Rosemary Sutcliffe, publié en 1954, L’aigle de la neuvième légion nous entraine dans la quête d’un centurion romain et de son esclave dans l’Angleterre du IIe siècle de notre ère. Privilégiant les rapports humains et la beauté des décors naturels à l’action brute, le réalisateur Kevin Macdonald (Le dernier roi d’Écosse) livre un étonnant film avant tout porteur d’une réflexion politique. Brillant par moments, décevant à d’autres.
Lors des tragiques évènements de Nankin (1937), un allemand, John Rabe, joua un rôle majeur en s’efforçant de protéger quelques 200 000 Chinois des exactions japonaises. Le réalisateur allemand Florian Gallenberger – oscar du meilleur court métrage en 2001 - nous livre un précieux témoignage sur la vie de cet homme, inconnu en Europe mais célébré comme un héros en Chine. Un homme qui fut également membre du parti nazi.
Sortie en France en 2010, Le guerrier silencieux a été réalisé par Nicolas Winding Refn et a pour principal interprète l'acteur danois Mads Mikkelsen. Voici un film pour le moins singulier, aussi troublant que subtil, ayant suscité autant l'adhésion que le rejet de la part du public. Sans en révéler l'intrigue et le message, nous allons essayer de présenter cette œuvre si particulière qui redéfinie quelques notions du cinéma, enfermé actuellement dans une certaine monotonie imposée par la rentabilité. Le guerrier silencieux, Valhalla Rising, selon son titre original est en tout les cas un choc pour le spectateur.
La chute (Der Untergang) est une fiction historique d’Oliver Hirschbiegel sortie en 2004, qui relate le déroulement des derniers jours d’Adolf Hitler, réfugié dans son bunker souterrain de la Chancellerie. Le film adopte le point de vue de l’une des secrétaires du Führer : Traudl Junge, une jeune bavaroise totalement fascinée par le chef du IIIème Reich (brillament interprété par l'acteur suisse Bruno Ganz). Outre les mémoires de cette dernière, le réalisateur s’est aussi appuyé sur l’ouvrage de Joachim Fest Les Derniers Jours de Hitler...
Entre cinéma et histoire, le film 300 a trouvé ses fans mais aussi ses détracteurs. Dans cette superproduction hollywoodienne, Léonidas et ses 300 spartiates bodybuildés font face lors de la célèbre bataille des Thermopyles à Xerxès et des perses tout droit sortis des enfers. Le film prend de nombreuses libertés avec l'histoire, ce qui n'a rien d'étonnant pour une fiction. Plus dérangeants sont les choix scénaristiques du réalisateur Zack Snyder en faveur d'une propagande idéologique pas très subtile. Petit décryptage.
Simon Bolivar est une figure majeure de l'histoire sud-américaine. Avec l'essor du cinéma sud-américain et le coup de projecteur grâce au mouvement et à la politique d'Hugo Chavez, il était prévisible qu'un nouveau biopic s'intéresse à ce monument mémoriel. Libertador de Alberto Arvelo avec Édgar Ramírez dans le rôle principal ainsi qu'Erich Wildpret, María Valverde, Iwan Rheon ou encore Danny Huston propose de découvrir ou de redécouvrir le combat difficile du libérateur de l'Amérique du Sud espagnol.
« Vivez la plus grande catastrophe de l'histoire » nous informe l'affiche du film Pompéi ! Et elle n'a pas tord, malheureusement pas nécessairement dans le sens où nous aurions aimé l'entendre. Car Paul W.S. Anderson, réalisateur de génie dans le massacre d'adaptations, fait une nouvelle fois preuve de son indéniable talent en signant un film d'une rare et affligeante médiocrité où tout sonne affreusement faux. La catastrophe est bien devant nos yeux.
Pour son cinquième film, George Clooney s'est attaqué à un sujet véritablement passionnant, inspiré d'une histoire vraie, celle des Monuments Men, ces hommes issus des métiers de l'art et ne connaissant rien à la guerre, qui regroupés en commandos pendant la Seconde Guerre Mondiale traquèrent et récupérèrent les œuvres d'art volées et spoliées par le régime nazi. Une excellente idée de prime abord gâchée par une médiocre réalisation et un discours insipide.
Darren Aronofsky confie à Russell Crowe un rôle gigantisme : Noé ! Noé, celui qui sauva la Création du Déluge, le patriarche au cœur des religions Juive, Chrétienne et Islamique ! Un sujet qui touche la majorité des croyants, mais qui est aussi au cœur même des tensions entre Créationnistes et Evolutionnistes. Comment parler de Noé en 2014 ? Se contenter d'adapter le plus précisément possible les Écritures au cinéma ? Au contraire, extirper le personnage de Noé pour en faire le héros charismatique d'une histoire totalement inédite ? Parce qu'il touche au patrimoine mondial et à la croyance, le personnage de Noé ne peut pas être manipulé à sa guise sans s'exposer à de vives contestations. Comment Darren Aronofsky a-t-il utilisé le second ancêtre commun par excellence ?
L’association Objectiva Memoria vient de sortir un documentaire-fiction sur la Seconde Guerre mondiale : « Le Choix du Destin ». Mêlant images d’époque, témoignages et reconstitutions, ce documentaire nous plonge dans les heures sombres de l’occupation, au cœur des réseaux de résistance qui œuvrent dans l’ombre du gouvernement de Vichy installé dans la région, et jusqu’en Alsace aux côtés des troupes de Libération. L’aboutissement d’un projet audiovisuel qui dépasse nos attentes.
Philosophe juive allemande ayant émigré aux États-Unis au début des années 1940, Hannah Arendt marqua sa discipline par ses réflexions sur le totalitarisme, la révolution, la culture ou encore sur les notions de bien et de mal avec son Étude sur la banalité du mal, qui fut rédigée suite au procès du dignitaire SS Adolf Eichmann en 1961 à Jérusalem et qui suscita une grande controverse. C’est à cette partie de la vie de la philosophe et de sa pensée que s’intéresse la réalisatrice allemande Margarethe von Trotta nous livrant un film très intéressant tant sur le plan historique que philosophique.
Le vrombissement d’un moteur sur les routes bourbonnaises, à l’intérieur des hommes de la garde du Maréchal Pétain qui transfèrent des armes pour le maquis. Un coup de feu éclate, le chauffeur s’écroule sur le volant, les soldats allemands surgissent des fourrés… Bienvenue sur le tournage du documentaire « Le Choix du Destin » consacré à la Seconde Guerre mondiale et réalisé par Pierre Bonnet ! Après le tournage de séquences en Alsace, nous retrouvons ce dernier en Auvergne pour reconstituer les heures héroïques et dramatiques des résistants locaux. Il a accepté d’évoquer avec nous ce projet osé réunissant plus de 150 figurants et 300 contacts associatifs œuvrant de concert vers un but commun : assurer le devoir de mémoire auprès des jeunes générations.
Le nouveau film de Benoît Jacquot, Les Adieux à la reine, présenté au festival de Berlin 2012, est très attendu. Adapté d’un roman historique à succès de Chantal Thomas (Seuil, 2002), il raconte les journées entre le 14 et 17 juillet 1789 vues à travers le prisme de Versailles, et plus particulièrement le regard de la liseuse de la reine Marie-Antoinette. A cela s’ajoute l’attirance de la jeune femme pour sa souveraine, et la passion de celle-ci pour la duchesse de Polignac. A l’occasion d’une avant-première organisée par L’Histoire et la BNF, Benoît Jacquot a expliqué à Antoine de Baecque son approche et ses choix d’adaptation et de mise en scène.
Sorti directement en dvd le 1er avril 2011 sans passer par la case cinéma en France, Black Death (en VF : Peste Noire) réalisé par Christopher Smith (Creep, Severance) n’est pas sans rappeler Le Derniers des Templiers, projeté sur nos écrans en janvier de la même année : une histoire de chasse à la sorcière dans une Angleterre en proie à la terrifiante peste noire. Alors que les films traitant de la période médiévale sont bien rarement de qualité, qu’en est-il de cette petite production restée bien anonyme dans l’hexagone ? Surprise, surprise…
Nous savons les films hollywoodiens généralement peu respectueux de la véracité historique tout particulièrement lorsqu’ils abordent des périodes comme le Moyen Âge. Le Dernier des Templiers réalisé par Dominic Sena n’y fait pas exception. Bien au contraire, il nous embarque dans un film fantastique oscillant entre horreur et heroic fantasy dépourvu du moindre templier.
Après « Indigènes », Rachid Bouchareb revient avec un film encore plus polémique, « Hors-la-loi ». Alors qu’il y avait eu débat pour son précédent, sur le film lui-même mais aussi sur les déclarations de l’équipe durant la promotion, il semblerait que pour « Hors-la-loi » le malaise soit encore plus profond. Il fallait donc attendre sa sortie pour juger sur pièce : « Hors-la-loi » est-il un film historique, dans tous les sens du terme ?
Le 26 juillet 2010, le tortionnaire khmer rouge Douch était condamné par la justice internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour les exactions qui se déroulèrent au Cambodge dans la seconde moitié des années soixante-dix. Le film documentaire franco-cambodgien, S21 -
1954, dans la chaleur moite et étouffante de ce mois de mars, une poignée de soldats français exténués remonte une rivière tonkinoise. Une explosion ! Le mitrailleur s’écroule, l’eau rougie… Les balles soulèvent des gerbes d’eau, la riposte est immédiate, l’élément de tête ouvre le feu en direction du tireur embusqué, la jungle devient muette. Tout va très vite, le Doc est déjà sur le mitrailleur et constate sa mort, impuissant. On récupère le fusil mitrailleur, les munitions, la mort dans l’âme le corps est piégé et la course folle reprend. Une course à la vie, la mort aux trousses, dans cette jungle hostile où chaque racine peut cacher un piège, chaque arbre un ennemi… Essuyant d’un revers de manche la sueur qui dégouline sur leur front, les rescapés remontent les pentes escarpées du talweg, au loin une explosion résonne : un Vietminh a certainement sauté avec le cadavre piégé de leur camarade. « Coupez ! » Les caméramans reprennent leur souffle, le preneur de son repose sa perche : Bienvenue sur le tournage de « La section perdue ».
Reprenant le « péplum fantastique » du même nom réalisé en 1981 par Desmond Davis, « Le Choc des Titans » plonge le spectateur dans 2h de grand spectacle hollywoodien en 3D ! Mais derrière cette production à gros budget et cette récupération du héros Persée ne voit-on pas un besoin de notre société, à l’instar des anciens, d’utiliser le mythe pour extérioriser ses interrogations les plus profondes ?
En 2005, la chaine HBO diffusa une série télé qui ne passa pas inaperçue : Rome. Dotée d’un budget pharaonique de 100 millions de dollars, cette co-production anglo-italienne avait pour ambition de retracer une glorieuse page de l’histoire de Rome, de Jules César à Auguste. L’intention est clairement affichée, il s‘agit de faire la pièce à la production cinématographique du genre, avec les mêmes moyens, la durée en plus. Servie par une excellente distribution et des décors somptueux, cette série nous plonge avec bonheur dans l’univers impitoyable de la Rome antique.
Les Tudors (The Tudors) est une série anglo-saxonne tournée en Irlande et diffusée entre 2007 et 2010. Les auteurs de cette fiction ont été bien inspirés de choisir cette période mouvementée de l’histoire anglaise et européenne. C’est l’époque d’ Henry VIII et de ses frasques conjugales aux conséquences politiques et religieuses majeures, de François Ier, figure de la renaissance, de Charles Quint et de son rêve d’Empire universel, de Thomas More et Erasme précurseurs de l’humanisme, de la réforme religieuse de Luther... Bénéficiant d'une distribution de qualité, cette série a été un succès d'audience, malgré (ou à cause d') un érotisme exacerbé et quelques libertés avec l'histoire, pardonnables pour une fiction.
Le célèbre ouvrage de Ken Follett, Les Piliers de la terre, a été adapté en mini-série télévisée, seul format à même de rendre un minimum justice à l’ampleur de ce roman historique. Il ne s’agit pas ici de comparer le livre et la série, mais uniquement de donner notre avis sur cette dernière. L’époque est-elle bien rendue du point de vue historique ? L’histoire et les personnages s’avèrent-ils passionnants ? Est-ce tout simplement une bonne série de fiction historique ?
La mode étant depuis quelques temps aux séries « historiques » comme les Tudor ou les Borgia, on se doutait que les légendes ne tarderaient pas à inspirer les scénaristes. Et quoi de mieux que le cycle arthurien, avec ses chevaliers, ses batailles, ses trahisons et ses drames ? Et un soupçon de magie en plus…Avec Camelot, on est cependant très loin de la série pour ados Merlin, et on se rapproche plus d’un Spartacus. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Succès surprise de l’automne 2011 sur Canal Plus, la série Borgia, coproduite par la chaine française et créée par Tom Fontana, fait face à la concurrence de The Borgias de Neil Jordan et produite par l'américain Showtime. Comparons les deux séries, leur façon de raconter cette période passionnante à la charnière entre Moyen Âge et Renaissance, et surtout leur façon d’aborder cette famille si mythique que sont devenus les Borgia. Intrigue, respect de la grande Histoire, différences entre les personnages,…Verdict ?
Déjà auteurs de documentaires remarqués sur le christianisme (notamment Corpus Christi), Gérard Mordillat et Jérôme Prieur abordent cette fois un thème transversal, mais passionnant : la place de Jésus, figure centrale du christianisme, dans l'islam, et plus spécifiquement le texte coranique. Si leurs documentaires précédents avaient déjà fait débat, on peut être certain que cette série sur Jésus et l'islam va probablement faire polémique.
Generation War (titre original Unsere Mütter, unsere Väter pour Nos mères, nos pères) est un nouveau téléfilm consacré à la Seconde Guerre mondiale, sa particularité étant d'aborder la période du côté allemand à travers un groupe de cinq jeunes amis ayant 20 ans en 1941. Un prisme original et déroutant, qui ne laisse pas indifférent.
La série Odysseus est une production franco-Italo-portugaise, librement inspiré de l'Odyssée d'Homère et diffusée en 2013 sur la chaîne Arte. Le projet est ambitieux et selon les arguments publicitaires cherche à faire écho à des surproductions américaines comme Rome. Mais qu'en est-il au final ? Arte peut-elle rivaliser avec HBO et fournir un divertissement à la fois de qualité et historico-crédible ?
On pensait en avoir fini avec les clichés éculés sur ce pauvre Moyen Âge, sans cesse ramené au fanatisme religieux, à la violence, la peste, la boue, la crasse, et à l’obscurantisme en général. On se trompait. La nouvelle série estivale de France 2, Inquisitio, parvient à réunir non seulement toutes les pires idées reçues sur le Moyen Âge, mais également à donner une vision du catholicisme médiéval tout aussi caricaturale, voire douteuse, provoquant des réactions sur le net, y compris très drôles et pleines d’autodérision…La fiction, car c’en est une, peut-elle tout permettre ? Et est-elle « innocente » ?