En 1679, le roi Louis XIV ordonne la construction de la Grande Ecurie du château de Versailles, sous la conduite de Jules Hardouin-Mansart. Avec la Petite Ecurie déjà existante, elle va constituer les Ecuries Royales et devenir un centre équestre d'excellence. Dès le XVIe siècle, la Cour très mobile parcourait la France nécessitant plus de 10 000 chevaux. Ces équidés étaient indispensables au roi et aux gentilshommes, mais également pour les carrosses et chariots. Le nombre de chevaux et de personnel varie en fonction des grandes maisons, mais aussi selon les besoins pour la chasse et les grandes fêtes, comme les carrousels. Vers 1620 il y avait déjà 250 chevaux, 40 écuyers et 20 carrosses dans Paris, plus le personnel nécessaire. On constate donc l'utilité d'écuries royales.
Les écuries royales de Versailles
Parmi les premiers travaux d'embellissement du château de son père, Louis XIV fit construire des écuries, les premières à Versailles dès 1662, dans le bâtiment à droite de l'avant cour, pour environ 50 chevaux. La place manquant, on les déménagea dans la ville de Versailles et on atteint 200 pensionnaires ; toujours insuffisant, Jules Hardouin Mansart fut délégué pour trouver un autre terrain et bâtir des écuries dignes du roi. Il choisit et négocie les parcelles de terrains à l'emplacement des hôtels particuliers de Noailles et Guitry-Lauzun.
Le roi les voulait majestueuses, servant à sa représentation, afin de marquer son pouvoir et son prestige. Elles concentraient donc les moyens et les hommes prouvant leurs valeurs en fondant l'Ecole de Versailles, creuset de l'art équestre, dont les écuyers faisaient travailler les pages, les cavaliers privilégiés, le roi et les membres de sa famille; les écuries devaient être la vitrine des chevaux du royaume, un modèle pour l'Europe et à juste raison, on parle de nos jours des Ecuries Royales mais jamais des Ecuries Républicaines !
Le roi y fit installer des chevaux souvent d'origine étrangère : pour la chasse, il favorisait ceux d'Angleterre et d'Irlande ; pour le manège, ceux d'Espagne et d'Afrique du Nord, comme le note Jean François Félibien en 1703 « une élite admirable de chevaux d'Angleterre, de Pologne, de Danemark, de Prusse, d'Espagne, d'Afrique, de Perse et de divers autres pays éloignés, sans parler de ceux de France ».
La grande et la petite écurie du roi
Les écuries royales furent bâties entre 1679 et 1680, face à la place d'Armes, en arc de cercle, au sommet de la patte d'oie que formaient les avenues de Paris au centre, de Saint Cloud à gauche et de Sceaux à droite. Le dos au château, on distingue deux grands édifices pratiquement jumeaux, séparés par l'avenue de Paris. D'aspect identique sur l'avant, l'arrière est différent.
Les Grandes Ecuries à gauche reçoivent les chevaux de monte, de chasse, de guerre et la formation des pages et des écuyers. On y trouvait les chevaux de selle, les chevaux de manège, dont les 30 bêtes du roi, les quelques 300 chevaux de chasse, quelques chevaux d'attelage et les carrosses de deuil, le tout sous la houlette du grand écuyer surnommé « Monsieur le Grand » qui disposait d'un appartement très confortable. Le pavillon suivant à gauche était réservé à l'école des pages, aux dortoirs, aux salles de classe, à la chapelle et la prison.
Les chevaux étaient installés dans des stalles (les boxes n'existant pas encore) classés par race et par couleur de robe.
Les écuries ouvraient sur le grand manège rectangulaire et couvert. Sur ces terrains, on accédait aussi à cinq cours intérieures, comprenant notamment les dépendances et le foin. Au fond, on arrivait sur la carrière pour travailler les chevaux en extérieur ou présenter les carrousels.
La sellerie y était somptueuse, lambrissée de menuiserie, munie de grandes armoires, regroupant les harnachements des chevaux des princes, des écuyers, du dauphin et du roi. Ces armoires protégeaient les housses des souliers, les housses des bottes, les fourreaux, les custodes de pistolet. Autour, on découvrait les porte-selles où chacun avait la selle du cheval et son nom inscrit sur une plaque. Au dessus étaient suspendues les brides, serties d'or et d'argent. Dans les coffres autour, il y avait les pompons, les rubans, les cocardes de toutes couleurs.
C'est dans les grandes écuries que les chevaux de Louis XIV étaient dressés. Il y avait donc une multitude de personnel qui atteignait souvent 1000 individus : pages, écuyers, valets, palefreniers...sans oublier le chirurgien, l'apothicaire pour les préparations médicamenteuses des équidés, les musiciens pour le carrousel (Lully y possédait un appartement), les arroseurs de manège. Elles disposaient aussi de l'espace aux sangliers afin d'habituer les chevaux à l'odeur de ces animaux !
Vers 1814, l'Ecole de Versailles transformée en Ecole nationale d'équitation, fut transférée à Saumur. Le Cadre Noir de Saumur d'abord à vocation militaire, a évolué vers une équitation sportive moderne, mais est le digne héritier de l'Ecole de Versailles. De nos jours, le manège de la grande écurie accueille l'Académie du spectacle équestre et ses 40 chevaux, ainsi que le musée des carrosses.
Les petites écuries, situées à droite, servaient aux chevaux ordinaires prêtés à certains gentilshommes, aux chevaux d'attelage, accueillant aussi les calèches et petits carrosses. Le manège est circulaire ; les bâtiments comportaient trois galeries garnies de stalles et tous les aménagements nécessaires aux chevaux. C'est là qu'habitait le premier écuyer « monsieur le Premier ». La sellerie plus petite et moins majestueuse, recevait pourtant tout le matériel nécessaire à l'attelage, au harnachement des chevaux et les fournitures des voitures.
Ces écuries étaient importantes : vers 1750, 2200 chevaux y résidaient. En 1790, il y en avait encore 1200. Les écuries royales ont tenté de survivre à la Révolution, mais furent obligées de fermer et les chevaux dispersés ou confisqués. Les écuyers sont soit partis en exil, soit ont subi une fin brutale.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la petite écurie abrite des administrations.
Les principaux métiers dans les écuries
Sous l'Ancien régime, dans le milieu des chevaux, l'honneur suprême était d'accéder à la charge de grand écuyer, surnommé « Monsieur le Grand », responsable des écuyers et des pages. Ces trois places très recherchées qui se transmettaient souvent dans les familles, ne seraient rien sans les palefreniers, l'échelon le plus bas mais indispensable.
Le palefrenier
Sous Louis XIV, le palefrenier était « un larbin », presque un esclave, dormant sur la paille dans l'écurie. Son travail était indispensable, il devait grattait la glace des abreuvoirs en hiver, il pataugeait dans la boue au printemps et passait son temps à frotter, nettoyer, enlever le crottin.
Avec le temps, la situation de ces domestiques a évolué. C'est l'homme que le cheval voit et entend en premier, qui sait si l'animal va bien ou est plutôt malade. Il veille avec soin sur les bêtes et les installations, les stalles, les écuries, les abreuvoirs (élément primordiale au même titre que la pompe à essence de nos jours), le cheval n'aimant pas du tout l'eau sale. Il devient un auxiliaire précieux pour le cavalier, lui préparant la monture et la faisant souvent travailler.
Le page
Les jeunes gens de vieilles familles nobles entraient à l'école de Versailles à 15 ans, après avoir présenté leurs quartiers de noblesse pour y être admis. Ils aspiraient tous à devenir écuyer ou officier de cavalerie. La cinquantaine d'élus recevait une instruction générale et des leçons d'équitation pendant quatre ans. Les plus motivés parvenaient alors au grade d'élève écuyer. Les meilleurs devenant « cavalcadours » pouvaient aider aux leçons dispensées aux nouveaux pages et aider les écuyers au dressage des chevaux.
Fiers et heureux, ils avaient la permission d'accompagner le roi lorsqu'il se déplaçait en carrosse ou à cheval. Pour les déplacements de nuit, quatre pages de la Petite écurie éclairaient tout autour du carrosse royal et deux autres pages étaient à disposition pour chaque véhicule suivant. Pendant les périodes de guerre, les pages servaient d'aides de camp. Lorsqu'il y avait chasse, chaque dame montant un cheval de la Petite écurie était accompagnée d'un page de la Petite écurie.
L'écuyer, monsieur le Premier
L'élève écuyer suivait un apprentissage de trois ou quatre ans avant d'obtenir le grade « d'écuyer ordinaire ». La sélection très stricte admettait trois ou quatre lauréats. A ce stade, ils avaient déjà une trentaine d'années, recevaient l'autorisation d'apprendre aux nouveaux, de dresser les jeunes chevaux et de les faire travailler.
Les meilleurs s'intéressaient à l'art équestre, basé sur trois principes « le rassembler, l'impulsion, l'équilibre ». L'écuyer devait ressentir tout changement chez l'animal, le but étant de ne former plus qu'un avec lui : un statut qui favorisait le respect et qui faisait des envieux.
Le premier écuyer dirigeait la Petite écurie du Roi et commandait les écuyers dit ordinaires, les pages et les valets. Il devait être présent au lever et au coucher du Roi, afin de savoir si le monarque désirait monter un cheval ou décidait d'une chasse. Selon le cas, il lui préparait ses bottes et lui mettait ses éperons.
Une de ses fonctions était d'aider le roi : à monter en carrosse, à ramasser un objet que le monarque laisse tomber à terre, à mettre sa cuirasse et à lui donner ses armes les jours de bataille, comme un aide de camp.
Le grand écuyer, monsieur le Grand
La charge de Grand Ecuyer remonte au temps des anciens chefs de guerre capétiens, lorsque les rois montraient un intérêt plus particulier au cheval. Au début du XV è siècle, c'était un service de cour à part entière. Le Grand Ecuyer dirigeait déjà 200 chevaux et vers 1500, on commence à parler d'équitation moderne, le premier grand écuyer étant Galéas de San Severino.
Monsieur le Grand venait toujours d'une grande famille, fut très bien rémunéré et ce poste intéressant financièrement était toujours prétexte aux faveurs puisque très proche du roi. A partir de Louis XIV, cette charge restera dans la famille « Lorraine » jusqu'à la Révolution.
Le grand écuyer avait des avantages conséquents, comme son pavillon en bordure de la rue de Paris, dans les grandes écuries, 72 pièces sur 3 étages, y compris les galetas pour les serviteurs.
Le grand écuyer régnait sur le personnel, surveillait les pages et autres officiers de l'écurie ainsi que les musiciens, médecins, chirurgiens ; proche du roi, il assistait au lever , avait une place importante lors des cérémonies en marchant aux côtés du monarque, en étant invité comme le roi et en ayant le droit de monter dans le carrosse royal ; lors des entrées dans les villes, le grand écuyer à cheval et portant l'épée royale dans un fourreau de velours bleu, parsemé de fleurs de lis d'or précédait le roi. En temps de guerre, il logeait à côté du monarque, prêt à lui fournir les chevaux nécessaires.
Mais il avait d'autres responsabilités, dont la surveillance des haras royaux, le choix des étalons et le contrôle des académies. En outre, il gérait les fonds destinés aux livrées du personnel des deux écuries et de certains corps d'officiers de la maison du roi.
Quelques grands écuyers du roi
Penchons nous maintenant sur quelques grands écuyers qui ont marqué l'histoire des écuries royales et de l'Ecole de Versailles en faisant évoluer l'art équestre jusqu'à l'équitation moderne actuelle.
Antoine de Pluvinel
Il est le véritable précurseur et premier maître incontesté de l'école d'équitation française. Protégé par Henri III et Henri IV, ce premier grand écuyer initie Louis XIII à l'équitation et supplante les maîtres italiens qui officiaient jusque là, en faisant évoluer les techniques équestres.
Né dans le Valentinois en 1555, il s'installe en Italie à l'âge de dix ans pour apprendre l'équitation sous la houlette de Pignatelli jusqu'aux environs de 1572. Mr de Sourdis, premier écuyer de Charles IX, le ramène en France pour être nommé premier écuyer du duc d'Anjou, le futur Henri III. Parmi les gentilshommes accompagnant Henri III en Pologne, il fait partie de ceux avec lesquels le jeune roi quitte précipitamment le pays pour monter sur le trône de France en 1574. En 1589, à l'avènement d'Henri IV, Pluvinel garde ses charges et revenus de chambellan, sous gouverneur du dauphin, précepteur du duc de Vendôme. Cinq ans plus tard, en tant que premier écuyer ordinaire, il fonde une Académie équestre, à l'endroit de l'actuelle place des Pyramides.
C'est à partir de ce moment qu'il révolutionne l'équitation devenant l'art équestre, en fonction de ses deux principes : le cheval doit être considéré comme un être sensible et intelligent et sa psychologie ne doit pas être négligée. Il veut le bien-être du cheval. Tout d'abord, il préconise des mors simples, à canons brisés pour ne pas heurter la bouche du cheval ; puis il abolit les procédés brutaux et insiste sur les méthodes douces « il faut estre avare des coups et prodigue des caresses afin, comme rediray tousjours, d'obliger le cheval à obéir et manier plustost pour le playsir que pour le mal ».
Il transforme l'enseignement du dressage, en faisant travailler « la cervelle plus que les reins et les jambes » du cheval. L'assouplissement du cheval est important et doit être travaillé autour des piliers pour le déplacement et le positionnement des hanches, méthode toujours d'actualité à Vienne dans l'école espagnole. Pluvinel est totalement contre les sévices et les coups « que la bonté l'emporte sur la sévérité ... on ne doit battre un cheval que si sa désobéissance est fille de paresse ». Ses écrits seront publiés en 1623 trois ans après sa mort. Le « manège royal » fut réalisé sous forme d'entretien à l'attention de Louis XIII lorsqu'il fut son maître d'équitation. Remanié un peu plus tard, il portera le titre d'« Instruction du roi en l'exercice de monter à cheval », agrémenté d'illustrations de Crispin de Pas.
Antoine de Pluvinel formé à l'équitation guerrière, a su la faire évoluer en une équitation d'agrément. On peut le qualifier de « père de l'équitation moderne ». Ces principes vont être repris et perfectionnés un siècle plus tard par La Guérinière.
François Robichon de La Guérinière
Né en 1688, passe sa jeunesse en Normandie où son frère est directeur de l'Académie d'équitation de Caen. Ecuyer du roi en 1715, il dirige l'académie d'équitation dans Paris, au manège des Tuileries. En quinze ans, il se fait une grande réputation jusqu'à être nommé en 1731 écuyer ordinaire par le Grand Ecuyer Charles de Lorraine, comte d'Armagnac.
Se basant sur les écrits de Pluvinel, mais surtout sur ceux de Salomon de La Broue, écuyer ordinaire de la Grande Ecurie du Roi sous Henri III, La Guérinière souhaite une école d'équitation plus simple, plus naturelle et surtout plus adaptée aux capacités du cheval « la connaissance du naturel d'un cheval est un des premiers fondements de l'art de le monter, et tout homme de cheval en doit faire sa principale étude ».
Il met l'accent sur deux points capitaux, l'assouplissement et la mise en condition du cheval avec l'épaule en dedans et la descente de main, « cette leçon produit tant de bons effets à la fois que je la regarde comme la première et la dernière de toutes celles qu'on peut donner au cheval pour lui faire prendre une entière souplesse et une parfaite liberté dans toutes ses parties ». Ses écrits « Ecole de Cavalerie » autour de 1731/1733, agrémentés de planches de Parrocel, sont reconnus par toutes les grandes écoles d'équitation.
Louise Julie Constance de Rohan
Madame de Brionne fut Grand Ecuyer du Roi Louis XV. Fille de Charles de Rohan, elle nait en 1734. A la mort du Grand Ecuyer Charles de Lorraine en 1751, sa charge revient à son petit neveu, le comte de Brionne, époux de Louise Julie. Mariée depuis peu, elle lui donne cette même année un premier fils, puis deux filles et un dernier garçon. De part cette charge de Grand Ecuyer, ils habitent l'appartement aux grandes écuries que Louise Julie fait rénover et transformer à son goût. La journée du grand écuyer est harassante : dès son lever à 5h, il surveille le pansage des chevaux, puis le réveil des pages à 6h, assiste au lever du roi à 8h, est présent au grand couvert, participe aux jours de chasse ; il s'occupe de l'administration des écuries et des réunions avec ses adjoints ; il doit retourner au château pour le souper et il est souvent plus de minuit lorsque s'achève sa journée.
Le jour où le comte de Brionne tombe malade en 1760, son fils ainé n'a que 9 ans ; en aucun cas, il ne peut transmettre sa charge à son fils avant que l'héritier n'ait 25 ans. Il demande alors au roi de confier le poste à son épouse en attendant la majorité du garçon. Du jamais vu ! Le roi hésite longuement, voyant mal une femme à un tel poste, mais promet que le fils deviendra grand écuyer. Un an plus tard, le comte de Brionne meurt. Sa jeune épouse ne se laisse pas abattre, elle veut surtout garder le superbe appartement ainsi que les revenus et avantages de son époux. Aidée de ses amis, elle fait un mémoire adressé au roi, démontrant que dans l'histoire, plusieurs femmes avaient tenu des charges d'homme et récemment la comtesse de Toulouse avait exercé la charge d'amiral de France pendant la minorité du duc de Penthièvre. Finalement, la chambre des comptes accepte en septembre 1761.
Pendant 10 ans, elle règne sur les Grandes écuries, montant admirablement à cheval et tenant son rang dans les grandes cérémonies. Excellent administrateur, elle veille à l'entretien et la réparation des bâtiments, se penche sur l'école des pages, notant leurs qualités et leurs défauts, tout en ayant quelques problèmes avec Monsieur le Premier maitre des petites écuries, qui voulut prendre le pas sur le grand écuyer depuis que c'était une femme. Elle éduque parfaitement son fils jusqu'à sa majorité. Devant quitter à regret les grandes écuries, elle achète le château de Limours, le rénove et organise des bals et spectacles. En 1789, elle se retire en Autriche, où elle meurt à l'âge de 81 ans en 1815.
Antoine Cartier
Comte d'Aure, né en 1799, sous lieutenant en 1815, est détaché au Manège de Versailles pour rapidement devenir écuyer cavalcadour de Louis XVIII en 1817. L'Ecole de Versailles étant supprimée en 1830, le comte d'Aure ouvre successivement trois manèges en plein cœur de Paris. Il aspire à faire mieux connaitre l'élevage français, à enseigner l'équitation d'extérieur dans les carrières et encourager les chasses et les courses. Ecuyer en chef à Saumur en 1847, il est nommé commandant des écuries de Napoléon III et Inspecteur général des Haras en 1861, jusqu'à sa mort en 1863.
Le comte d'Aure, un des meilleurs écuyers, montrait tout au long de sa vie, des qualités d'assiette et de dextérité «pensez au mouvement que vous voulez exécuter, et vous verrez que cela ira tout seul », ainsi qu'une grande audace à cheval, allant débourrer lui-même des jeunes chevaux.
Le « Traité d'équitation » en 1834 et les « Réflexions sur une nouvelle méthode d'équitation » de 1842, resteront célèbres.